Préparer sa retraite en investissant dans l’immobilier

Se constituer un patrimoine immobilier

L’investissement locatif pour préparer sa retraite

En plaçant son argent dans l’immobilier

Les solutions de rapidité pour préparer sa retraite

C’est le premier geste que vous devez faire : acquérir votre résidence principale. Si ce n’est pas déjà fait, il faut donc que vous investissez dans un bien qui vous appartiendra à la fin de votre emprunt. Vous n’aurez ainsi plus besoin de verser un loyer pour votre bien immobilier durant votre retraite. Un confort à ne pas négliger.

Cela peut également constituer une première épargne retraite qui est donc symbolisée dans la pierre. Être propriétaire de son bien vous permet de réduire vos dépenses concernant votre loyer. Seuls les entretiens de votre logement vous seront demandés, comme la taxe foncière.

Enfin, il se peut que votre bien principal ne vous convienne plus (de taille, d’emplacement, etc.). Vous pouvez alors revendre votre résidence pour en acheter une autre ailleurs sans avoir à emprunter. Vous pourriez même gagner un peu d’argent sur votre ancien bien. Cela peut être très intéressant.

La réflexion concernant les revenus à la retraite doit intervenir le plus tôt possible. En effet, investir pour sa retraite dans les années qui suivent l’entrée dans la vie active offre de nombreux avantages :

• Vous commencez à vous constituer un patrimoine immobilier 
• Vous percevez des loyers qui remboursent en partie les crédits immobiliers 
• Vous obtenez un complément de revenu avant la retraite

Ainsi, il existe plusieurs leviers possibles pour votre investissement retraite.

L’investissement immobilier à la retraite peut se faire de manière directe, par l’achat comptant ou à crédit d’un logement, ou indirectement. Dans ce cas, ce sont les loyers de vos précédentes acquisitions qui financent l’acquisition de vos futurs appartements ou maisons à louer. Ainsi, les bénéfices sont réinvestis pour développer et accroître le patrimoine immobilier.

Ce cercle vertueux offre une souplesse financière dès la retraite, et vous pouvez compter sur une entrée d’argent régulière. En plus, selon les investissements immobiliers que vous avez effectués, vous n’aurez aucun frais à prévoir pendant plusieurs années grâce aux garanties décennales et biennales : c’est un gage supplémentaire de tranquillité.

Grâce aux différents dispositifs mis en place par le gouvernement, vous pouvez investir dans un bien locatif et réduire vos impôts. Une fois votre investissement amorti, vous pouvez percevoir un revenu complémentaire. Grâce à la location, mais aussi à la revente, vous vous dégagerez des bénéfices raisonnables. Profitez de la loi Pinel, qui permet d’investir dans un bien immobilier neuf, d’obtenir un avantage fiscal, et de faire le choix de continuer de louer, de le revendre, ou d’y habiter.

Vous pouvez également choisir la loi Denormandie. Les taux de défiscalisation sont tout aussi avantageux que la loi Pinel, mais la loi Denormandie vous permet d’acquérir un bien ancien. En revanche, le logement doit correspondre à des critères d’insalubrité, et comporter des défaillances de performances énergétiques pour être éligible.

Enfin, les particuliers qui recherchent un investissement pour la retraite peuvent aussi se tourner vers l’achat et la restauration de biens historiques. C’est la loi Malraux qui encadre les différentes réductions et déductions fiscales.

Ces dispositifs gouvernementaux possèdent chacun des avantages et des contraintes qu’il convient de prendre en considération, pour choisir au mieux la défiscalisation la plus adaptée à sa situation.

Investir dans une résidence de services offre des garanties financières et de gestion qui sont importantes. En effet, une fois que vous avez acquis le logement, vous rédigez un contrat (bail commercial) avec une société de gestion et d’exploitation. Ainsi, que ce soit en logement médicalisé, étudiant ou professionnel, la société s’occupe de tout. Vous n’avez donc pas besoin de chercher des locataires ou de faire les travaux de rénovation. En contrepartie d’une durée minimale d’exploitation, la société s’engage à vous verser des loyers à intervalles réguliers, que l’appartement soit loué ou non. 

Vous pouvez, grâce à la SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), épargner votre argent dans des parts sociales. La SCPI possède plusieurs types de biens et vous pouvez choisir le nombre de parts que vous souhaitez placer. Elle gère donc votre bien, les locataires, l’entretien du logement. Vous êtes alors copropriétaire. Cela évite certaines gestions locatives désagréables, comme les impayés.

La préparation à la retraite en investissant dans l’immobilier, cela s’anticipe ! Si ce n’est pas le cas, vous avez encore des solutions pour élaborer un plan de retraite.

Tout d’abord, vous pouvez vendre votre bien en viager occupé. Cela veut dire que vous restez dans votre logement, tout en touchant le loyer de votre habitation. Vous profitez alors d’un abattement fiscal suivant votre âge (60 % entre 60 et 69 ans, 70 % à partir de 70 ans).

L’acheteur, quant à lui, bénéficie d’une décote sur votre bien qui est évalué en fonction de votre âge également. Vous obtenez une rente viagère, et l’autre partie, un bien immobilier à votre décès. Une seconde solution est la possibilité de louer une pièce chez vous.

Cela se fait de plus en plus dans les grandes villes. Cela permet à des étudiants, en général, de profiter d’un logement à petit prix le temps de leurs études, et à vous de récupérer un petit loyer pour compléter votre retraite.

Enfin, il existe une solution bancaire avec un prêt hypothécaire. Si vous êtes le propriétaire de votre résidence principale et que vous êtes âgé de plus de 65 ans, vous pouvez demander une somme sous forme de capital, qui sera assuré par votre bien immobilier. Le remboursement se fera seulement par la vente de votre bien. Soyez juste vigilant au coût de ce type de prêt, mais finalement vous n’avez pas de charge supplémentaire.